Patron à humilier (1)

les-deux-nouveaux-barmans.PNG

Partie 2

 

Salut à tous. Je me présente: mon prénom est Tom, j’ai 25 ans, il paraît que je suis plutôt bogoss. Mon histoire se déroule il y a de cela deux ans alors que j’étais directeur d’un petit établissement de restauration rapide avec 5 employés. C’est comme une petite famille, on se connaît tous plutôt bien car on travaille très souvent ensemble. J’avais embauché à l’époque deux jeunes mecs qui se connaissaient et qui avaient postulé ensemble. Je trouvais le duo assez sympa et je pensais, vu leur physique, que la clientèle apprécierait. Comme je vous l’ai dit, nous étions proches et nous parlions librement et c’est comme cela que je me suis trahi et que les choses ont commencé à mal tourner. Lors d’une discussion plus ou moins philosophique pendant notre pause déjeuner, nous avons abordé le sujet de la soumission et de la domination... J’étais alors à table avec Jonathan et Rafi, les deux compères âgés respectivement de 18 et 19 ans. J’ai commencé à parler:

 

— Vous savez qu'en général, les mecs qui ont dans leur boulot des responsabilités de manager sont souvent des mecs qui fantasment sur la soumission. Ouais en fait, le fait de donner des ordres et d’être supérieur dans la hiérarchie, fait qu’ils ont le besoin d’être soumis au lit.

 

— Non, vous déconnez chef!

 

— Bah non, c’est ce qui se dit.

 

— Ah ouais? Et vous alors chef, vous kiffez de vous faire dominer?

 

C’est à ce moment-là que je me suis trahi mais je ne pensais pas que cela nous entraînerait si loin dans le jeu. Je me suis mis à rougir et à ne plus trouver mes mots. Je me suis embarqué dans une explication de l’un de mes fantasmes: le BIZUTAGE.

 

Et me voilà en train de leur dire qu’il m’est arrivé de fantasmer sur des scénarios de bizutage, moi face à de plus jeunes personnes, moi en train de leur obéir. Tous cela me tournait la tête rien que d’en parler et il m’était difficile de m’arrêter de parler et la bosse qui se formait dans mon pantalon ne laissait plus aucun doute. La pause se termina ainsi, sans que j’eus l’impression de m’être fait griller pour mon érection non contrôlée. Nous sommes repartis bosser et le service s’est déroulé sans aucun d’entre nous n’en reparle. Je me sentais soulagé mais aussi un peu frustré que l’un et autre n’ait pas relevé le défi...

 

Mais je me trompais lourdement! Le lendemain matin à l’ouverture, j’ai compris que j’avais merdé.

 

Jour 1: Prise de pouvoir

 

Mardi matin 8h, alors que je leur ouvre la porte pour leur permettre de rentrer se changer, Jonathan m’interpelle:

 

— Salut bizut, comment ça va ce matin? T’as bien dormi? Parce que nous on n'a pas trop dormi et on a causé avec Rafi toute la nuit pour savoir ce qu’on allait bien pouvoir fait de toi...

 

— Ouais en fait on s’est dis que comme tu es notre parton, on se devait de te faire plaisir et on a décidé qu’à partir de maintenant, c’est plus toi le chef mais c’est nous! Toi tu es le vilain petit bizut. Rassure-toi, ton resto, on va continuer à le faire tourner mais il va falloir être très gentil et très obéissant si tu veux pas que ton resto devienne zone sinistré ok?

 

— Quoi! Mais ça va pas les mecs? Vous avez pété un câble pendant la nuit? Vous êtes encore bourré ou quoi? Même pas en rêve! Le patron ici, c’est moi et si je veux je peux...

 

— Quoi? Nous virer? Et non car la période d’essai est terminée et si tu nous vire pour une mauvaise raison, ton boulot tu le perds. Alors je pense, enfin nous pensons, que tu n’as pas le choix et que tu vas être très serviable et très gentil avec tes nouveaux chefs. Pour commencer tu démarres la mise en place et tu nous amènes un café.

 

À ce moment, il me restait encore une petite chance de renverser la tendance mais je n’ai pas su la saisir. Je ne trouvais plus de mots pour rattraper le coup, alors je suis allé droit vers la machine à café et j’ai fait deux expressos que je leur ai apportés. Fini d’être le patron, j’allais devoir obéir et j’avoue maintenant que la situation m’excitait très fortement.

 

— Bien bizut! Je vois que tu as compris où était ta place et où était ton intérêt. Allez va bosser, nous on te regarde. Trop cool mec! Je pensais pas que ça allait fonctionner ton plan, dit Jonathan en regardant Rafi.

 

— Et oui mon gars, c’est une vrai lopette! On va se marrer et on va pas le lâcher.

 

— T’as pas une petite idée pour l’humilier un peu?

 

— Des idées, je n’en manque pas, crois-mo! Et on n'a pas fini de se foutre de sa gueule et de l’humilier un maximum... Tiens regarde...

 

Premier test: la tasse de café renversée sur le sol.

 

— Eh bizut, ramène toi! J’ai renversé mon café, y’en a partout. Alors amène ta serpillière et viens me nettoyer tout ça.

 

— Oui Jonathan, j’arrive.

 

— Eh bizut, moi c’est pas Jonathan, c’est Maître Jonathan. Pour ça tu mériterais que je te botte le cul! Alors magne-toi avant que je m’énerve.

 

— Oui Maître Jonathan, de suite.

 

Je suis arrivé ma serpillière à la main et le balai dans l’autre.

 

— Pas besoin de balai, tu te fous à quatre pattes et tu essuies ça avec la serpillière et ta main. Et bouge ton cul sinon je te le fais lécher ce putain de sol!

 

— Oui Maître.

 

Alors comme il me l’avait demandé, je me suis mit à quatre pattes et j’ai essuyé le sol avec ma serpillière. Une fois tout le café absorbé, il m'a tendu sa tasse et m’a ordonné de l’essorer dans la tasse. Tout le café est donc retourné à l’endroit où il se trouvais avant. Il a tranquillement reposé sa tasse sur la soucoupe et m’a ordonné d’aller lui chercher un autre café, ce que j’ai fait comme un bon bizut obéissant. Puis, je suis retourné à mon travail. Je suis en train de faire leur boulot, moi le directeur et pendant ce temps, je les entends se foutre de ma gueule. Ils rigolent, ils complotent, je n’entends pas assez mais j’avoue que je commence à me demander si tout cela est bien réel.

 

— Alors bizut, t’en es où? T’as fini la mise en place?

 

— Oui Maître Rafi.

 

— Non bizut, moi c’est pas maître, c’est chef, compris? Ramène ta tronche de bizut ici que je te passe l’envie de m’appeler Maître au lieu de chef!

 

— Mais Chef, je pensais...

 

— Un bizut ça pense pas, ça obéit! Dépêche, tu commences à me gonfler à la ramener tout le temps. Viens là et tends la joue.

 

En moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire, je me prends une gifle magistrale et pour avoir répondu, je me prends la même sur l’autre joue.

 

— Bien Rafi! Je vois que tu commences à prendre goût à ce petit jeu. Allez bizut, pour te récompenser de ton travail, on t’autorise à venir boire un café avec nous.

 

— Merci Maître Jonathan, je vais m’en faire couler un.

 

— Non, non, on va pas gâcher. Viens là, il y en a un ici pour toi. Allez, prends la tasse et bois moi ça. C’est juste comme il faut pour un bizut, un bon jus de serpillière. Allez! À la tienne! Et interdiction de le boire cul sec, il faut le déguster, ok?

 

— Oui maître.

 

J’étais complètement à leur merci et ils l’avaient bien compris. Je n’opposais plus aucune résistance, j’étais totalement dépassé par les événements. Je pense que je me suis dit que demain serait un autre jour et que cela ne les amuserait que ce matin là et que les jours suivant seraient comme tous les jours précédents cette discussion de pause déjeuner. Alors résigné, j’ai pris la tasse et j’ai bu gorgées après gorgées cette horrible mixture. J’ai bien failli vomir à plusieurs reprises mais la peur au ventre, je me suis retenu pour ne pas risquer des représailles plus terribles que celles que j’endurais déjà.

 

— Bien bizut! Allez, bois ton bon café! Putain de merde, c’est déguelasse, regarde moi ça ce con qui nous obéit. J’ai trop la honte pour lui.

 

— Sérieux Jo, regarde son pantalon... Putain il bande... Non sérieux! Je te jure, regarde.

 

J’avais la gaule en effet. De les entendre m’humilier de la sorte m’avait fait monter la queue comme un fou.

 

— T’as raison mais je pense qu’il va falloir rapidement lui passer l’envie de se présenter devant nous avec la queue en l’air. Qu’est-ce que t’en penses?

 

— Je pense mon cher Jo que c’est en effet un manque de respect vis à vis de ses bizuteurs et il me semble que cela mérite bien une punition...

 

— Allez bizut, nous allons réfléchir à cela, maintenant va ouvrir le resto, car rassure-toi, comme nous te l’avons promis, si tu es bien obéissant, personne ne saura rien de tout cela. Tes clients ne verrons pas la différence. Mais fais très attention, il faudrait pas grand chose pour qu’on te mette le bordel ici! Nous allons réfléchir à ta punition.

 

Le reste de la journée s’est déroulé sans problème. Nous avons fait le service et rien ne changeait de d’habitude. J’étais soulagé. Le moment de la fermeture approchait et je me doutais bien qu’une fois le rideau baissé, j’allais à nouveau redevenir le bizut de Maître Jonathan et de Chef Rafi.

Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés