Mercredi 22 avril 3 22 /04 /Avr 10:00
- Par benoit-ange-ou-demon

Histoire proposée et écrite par Roby
Pour ne pas oublier les bons moments passée il écrit.

Une après-midi de printemps.

 

L’instant est irréel. Il avait dans la vingtaine et va entrer dans ma vie, alors qu’il y a moins d’une heure j’ignorais sont existence. Le rendez-vous est pris. Qui est-il ? Que fait-il ? Ce qu’il veut, je le sais. Ou du moins, je pense le savoir. Le sait-il lui même à cet instant ? Le temps passe et je m'affaire à préparer son arrivée. Ce n’est pas primordial, mai pour moi, si. Bien le recevoir c’est important. Après tout, il est dans la même situation que moi. Il recherche un plaisir qui est parfois difficile à satisfaire, mais il ne sait pas avec qui il va le trouver. Tout es prêt.

J'attend. Il ne vient pas. Il ne viendras certainement pas. J’ai du être maladroit. Il a du changer d’avis. Penser que sa démarche était surréaliste. Le téléphone sonne enfin. Mon coeur se met à battre. Je décroche et j’entend sa voix. C’est notre premier contact. Je vais ouvrir la porte, mais il s’est trompé d’entrée d’immeuble. Je l'aperçois dans la rue. Je l’appelle. Il n’entend pas. Il hésite devant cette porte, il semble perdu et lointain. Soudain, nos regards se croisent. Il viens vers moi. J’entre pour être prêt à l’accueillir. Il entre discrètement à son tour et découvre un univers qui n’est pas le sien.

 

Je le guide tout en essayant de le mettre à son aise mais il est tendu. Il ne peut s'empêcher de me le dire. Ca ne doit pas être facile pour lui.
Je prend les choses en main. J’ai autant le trac que lui. Il est beau, et même très beau. Son visage bien dessiné est posé. Ses yeux sont captivant. Son regard magnifique. Je l’aide en douceur, et avec une certaine maladresse, à ôter ses vêtements.
Je découvre son corps. Je le caresse doucement sans savoir si cela lui plaît vraiment. Il se détend. Tout va bien. J’embrasse son ventre avec sensualité. En caressant sa poitrine, je perçois les battements de son coeur. C’est envoûtant. J’embrasse ses seins. Il sont doux et suaves. Ma bouche découvre la douce saveur de sa peau . Mon nez capte son odeur, masculine, chaude et légèrement épicée. Il respire la jeunesse, la pureté, la puissance et la vie. Il s’abandonne à moi.
 

Je poursuit irrésistiblement ma route vers son sexe. Je le capture, le goûte, le lape avec ma langue. A cet instant, son corps m'appartient. Sa verge se gonfle progressivement. Je respecte cette lenteur naturelle. Chaque homme ayant son propre rythme dans l’abandon vers le plaisir, il ne faut pas le contrarier. Je suis moi-même sous le charme de ce corps harmonieux et capiteux. Je suis guidé par des pulsion irrésistibles. J'obéis au frémissements de ses muscles et à son souffle qui me donne les plus belles indications sur l'intensité de ce qu’il est en train de vivre. Soudain, il s’abandonne. Il a lutté de toutes ses forces pour retarder cet instant, mais il ne peut plus se contrôler. Il est beau à voir dans la jouissance. L’instant n’en n’est que plus magique, plus intense, il ne lutte plu et pense que tout est fini, alors que nous n’en sommes qu’au début. Il semble gêné, je le rassure, le calme. Je lui prodigue caresses et massages. J’en profite pour découvrir chaque parcelle de son corps. Sous mes doigts, je perçois le grain de sa peau, sa chaleur, la douceur de ses poils, ses courbes le galbe de ses muscles. Il ne résiste pas. Se lâche. Sombre parfois dans un demi sommeil. La tension physique retombe. Je passe ma langue entre ses orteils. Puis, mes caresses se font plus précises, plus douces. Ma langue coquine viens palper l’intimité de son corps. Elle se glisse dans les recoins les plus sensibles de son anatomie. Mes doigts glissent entre ses fesses en lui procurant des sensations nouvelles qu’il a du mal à décrire mais dont il semble apprécier les effets. Il s’abandonne à nouveau, non sans avoir ressenti une nouvelle vague de plaisir à la fois plus profonde mais aussi plus vive. Au moment où il me demande de cesser, je sais que j’ai gagné la partie. Mai j’ai encore envie de profiter de lui en entier. J’utilise de nouvelles armes pour le ramener dans cet univers de plaisir charnel qu’il est venu chercher. Ce sont mes mains qui livrent l’assaut final. Mes gestes se font plus pénétrants. Il s’abandonne à nouveau et avec plus d’intensité encore. J’ai découvert la voie qui lui apportera de nouvelles sensations. Il n’a pas l’habitude, je retiens mon ardeur pour ne pas franchir cette frontière qui sépare le plaisir de l'excès. Soudain, il se dresse. Nos corps se rencontrent, se frôlent. Il se blotti contre ma poitrine. Mes caresses se font encore plus vives, plus profondes. Ma bouche le déguste avec force et passion. Je parcours son dos avec ma langue et mes lèvres. Il est doux et savoureux. J’ai envie de le mordre. Je le serre contre moi en caressant sa poitrine virile. Je suis surpris et heureux de le voir ainsi.

 

Le combat se termine. Il a été un guerrier redoutable de vigueur, d’envie, d’énergie, mais également de sensualité, de douceur et de beauté. Il se rhabille en m’expliquant qu’il est là pour la semaine. Je l’invite à revenir s’il le souhaite. Le fera-t-il ? Qui sait ! En attendant, nous avons vécu ensemble un moment d’une belle intensité. En écrivant ses lignes, son odeur est encore en moi. Je sens encore sa présence. J’espère lui avoir donné ce qu’il souhaitait trouver. J’y suis certainement arrivé, mais pas totalement. C’est mieux ainsi. Il est des plaisirs auquel le corps doit s’habituer avant de découvrir les suivants. Après son départ je suis heureux d’avoir fait sa connaissance. Il m’a procuré une sensation indescriptible, profonde. Vers la fin de nos ébats, nous avons partagé un moment rare et intense que je n’oublierai pas. Ses dernières paroles furent: “J’ai ton téléphone”. Tu peux revenir quand tu veux, lui dis-je.

 

Les jours ont passés. Le beau jeune homme n’a pas rappelé, il n’est jamais revenu. Il n’a jamais donné signe de vie. Il ne m’a même jamais remercié de lui avoir fait partager une tranche de vie en lui procurant ses premiers plaisirs masculins. Sans doute se souvient-il des sensations physiques qu’il a ressenti lors de notre rencontre. Ca première relation avec un homme. Mais il aura tôt fait d’oublier celui qui a su le satisfaire sans rien demander en retour.

 

Je termine ce récit avec nostalgie. Dans mes relations avec les hommes, je découvre un aspect de leur personnalité qui me fascine. Je ressent ce qu’ils sont vraiment, naturellement et au plus profond d’eux-même. Pas ce qu’ils ont appris à être. Pas ce qu’ils doivent monter pour pouvoir exister et se faire une place au soleil. Avec moi ils sont eux-même, sans complexe. Leur beauté naturelle, qui est parfois cachée, est toujours exacerbée. Tous leurs sens sont en éveils. Ils sont authentiques. Je les aimes comme ça.

Publié dans : Les histoires du net - Communauté : les jeunes exhibes
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Commentaires

C'a a du être chaud pour une première. La fin semble tellement vrai. C'est tré beau en tous cas.
commentaire n° :1 posté par : Foxy le: 22/04/2009 à 10h25
oui je trouve le texte tres realiste
réponse de : benoit-ange-ou-demon le: 22/04/2009 à 11h01
Bravo c'est une belle histoire !
commentaire n° :2 posté par : Phanou le: 22/04/2009 à 11h09
merci à Roby en tout cas pour cette histoire qui sent du vécu
réponse de : benoit-ange-ou-demon le: 22/04/2009 à 19h19

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